PERSONNAGES FAMEUX

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Jose Maria Orberá y Carrión


1827 - 1886

L'évêque Orberá (José María Orberá y Carrión) était le deuxième des sept enfants du couple formé par Ignacio Orberá y Palomar et María Carrión y Llorens. Il apprend le métier de cordonnier auprès de son père et travaille à ce titre quelques années dans l'atelier familial.

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De 1837 à 1841, il étudie le latin et les sciences humaines au Collège royal des Escolapios et poursuit ensuite sa formation à l’Université de Valence en obtenant une licence. Ayant décidé de sa vocation sacerdotale, il entre en 1844 au Séminaire central de Valence pour y étudier la théologie.

En 1850, il fut ordonné à Cuenca, où il dirige quelques chaires dans son Séminaire et d’autres charges ecclésiastiques. Plus tard, il a obtenu un diplôme en théologie au Séminaire central (Université ecclésiastique) de Valence, un baccalauréat et un diplôme en droit civil et canonique, et plus tard, il a étudié l’administration, la paléographie et les premiers cours de l’École diplomatique. En 1860, il obtient le titre d’archiviste et, à ce titre, est bibliothécaire à l’Académie royale d’histoire.

Santiago de Cuba marquera sa vie. La reine nomma Orberá aumônier d’honneur en 1862, s’embarquant à Cadix avec l’archevêque de Santiago de Cuba. Orberá a ensuite présenté son programme en demandant le canonicat de doctorat vacant dans la cathédrale de Santiago de Cuba, qui a été accordé (7-1868). À la mort de l’évêque, il est élu à l’unanimité vicaire capitulaire. Il est resté avec Ciriaco Sancha et ensuite ils ont vécu ensemble toutes les difficultés de ce gouvernement inattendu pour Orberá. Son mandat rencontrera des difficultés inimaginables. La crise gouvernementale dans la péninsule ibérique a été la plus importante connue, provoquant une grande instabilité : la chute d’Elizabeth II, un gouvernement libéral et une brève Première République.

Le problème le plus grave a été la nomination par le gouvernement espagnol du franc-maçon Pedro Llorente y Miguel comme évêque de Santiago, sans l’intervention du Saint-Siège. Celui-ci voulait à tout prix reprendre l’administration de cette Église. Orberá, accomplissant son devoir, refusa catégoriquement de lui donner possession et de remettre les sceaux. Il a été emprisonné trois fois. À Cuba, il avait été condamné à l’exil et à Sancha, aux frais et à la surveillance en raison de la pastorale écrite par le vicaire capitulaire, sa désobéissance à l’autorité civile pour ne pas avoir remis le commandement. En juillet 1874, ils furent acquittés de toutes les condamnations et les obligations déposées furent restituées.

De retour sur la péninsule, à Valence, il fut saisi par la déclaration du général Martínez Campos, par laquelle le roi Alphonse XII reviendrait en Espagne, qu’il put saluer (12-1-1875). Il y rencontra également Santa Soledad Torres Acosta, fondatrice des religieuses Servantes des Malades, et ainsi, de retour à Santiago de Cuba, il put les emmener avec lui pour encourager leur fondation.

Enfin, le 11 juin, sur proposition du Conseil des ministres, Alphonse XII annule la nomination de Llorente. Fait intéressant, le 13 mai, il a lui-même signé la proposition de José Mª Orberá y Carrión pour l’évêque de Santander et, de nouveau le 23 mai, il l’a proposée pour Almería.Pourquoi ce changement ? Celui proposé pour Almería n’a pas voulu venir et ils ont donné le change à Santander.

Orberá a été consacrée à San Isidro à Madrid (12-3-1876) par le cardinal primat et archevêque de Tolède, Juan de la Cruz Ignacio Moreno y Maísonave.

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