PERSONNAGES FAMEUX

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Francisco Villaespesa


1877 - 1936

Le grand poète Francisco Villaespesa Martín est né à Laujar de Andarax en 1877 et mort à Madrid en 1936. À seulement 2 ans, il perd sa mère. Son père épouse la sœur du défunt. En 1885, le père est nommé juge à Almería et toute la famille s'installe dans la capitale.

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En 1888, il entre au lycée et en 1894, il s’inscrit à l’Université de Grenade en tant qu’étudiant en droit, philosophie et lettres, études qu’il ne terminera jamais. Ses séjours à Grenade lui donnent l’occasion d’interagir avec la jeunesse littéraire et artistique de la ville. En 1897, il change le cours de sa vie et se rend à Malaga pour se rendre plus tard à Madrid où il commence à se faire connaître comme poète.

En 1898, il retourna à Almería et en 1899, il épousa sa fiancée Elisa et son œuvre poétique et littéraire commença à émerger. En 1900, il commence à rencontrer des personnalités culturelles et littéraires telles que Juan Ramón Jiménez et Rubén Darío. Son appartement à Madrid, qu’il partage avec Elisa, devient un centre de rassemblements et de rencontres. Plus d’un millier de projets y ont été forgés. Aux joies littéraires s’ajoute l’immense tristesse de voir sa femme mourir en 1903, victime de la tuberculose. Le poète se retrouve seul avec sa petite fille Elisa et avec les souvenirs qui façonneront de nombreux poèmes. Suite au décès de sa femme, il entreprit un voyage à travers de nombreux pays européens : le Portugal, l’Italie et enfin la France, revenant à Madrid en 1904.

En 1905, il rencontre Mª García Rubín, une noble de Cadix. Elle était mariée et avait deux enfants mais Villaespesa va vivre avec elle et ils auront deux enfants : Dolores et Francisco. Elle sera votre compagne pour toujours. Ce sont des années de travail poétique qui façonnent son modernisme poétique jusqu’à la fin de ses jours.

En 1915, le poète était à son apogée et en 1916, il fonda la revue Cervantes et la publication de ses œuvres complètes commença. Son succès populaire se consolide et entre 1917 et 1929 une anthologie de ses vers paraît en Espagne.

En 1925, il se rendit au Brésil et le gouvernement du pays lui offrit toutes sortes de conforts pour qu’il puisse se consacrer à la traduction des poètes nationaux en espagnol, dont le projet de plusieurs volumes fut publié en Espagne et au Brésil. Ce sera à Rio de Janeiro lorsqu’il souffrira d’une hémiplégie qui provoque une paralysie de la moitié de son corps.

En 1931, le poète qui connut de nombreux problèmes économiques du fait de sa décision de se consacrer à la Littérature et qui bénéficiait désormais des bénéfices des Compagnies Littéraires, se retrouve en difficulté et ce sera le Gouvernement espagnol qui se chargera de son rapatriement et lui accorder des années puis une pension viagère de 8 000 pesetas sur proposition de Fernando de los Ríos, ministre de l’Instruction publique.

À son retour, il est reçu avec des hommages dans les théâtres de Madrid et de la province, mais sa santé est déjà très endommagée. En 1933, les nouvelles lois de la République lui permettent d’épouser sa compagne María, déjà divorcée. En 1935, il publie son dernier livre, « Empty Hands ».

En 1936, après une brève convalescence, la maladie s’aggrave et il meurt en avril 1936 à son domicile de Madrid à l’âge de 58 ans. Ses funérailles ont été un événement dans la capitale, où il a reçu les honneurs officiels et a été enterré au Panthéon des Hommes Illustres du Sacramental de San Justo. Avec lui disparut le dernier des modernistes espagnols.

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