Centre d’Interprétation Patrimoniale
Ce Centre d’Interprétation Patrimoniale C.I.P. d’Almeria est situé sur la Place Vieja ou Place de la Constitución.
L’entrée au musée est gratuite et son contenu permet de connaitre et apprécier l’histoire de la ville d’Almeria. Placé en plein Centre Historique, il comprend un rez-de-chaussée informatif, et trois étages spécialisés, respectivement, dans le domaine de l’Almeria Musulmane ; l’Almeria Chrétienne et la Contemporaine, l’Almeria de nos jours.
Le parcours est interactif et le visiteur est accompagné par les personnages, monuments et évènements principaux qui sont intervenus à chaque étape historique. Les faits fondamentaux sont expliqués pour permettre de comprendre ce qui est arrivé à chacun de ces moments historiques, comment ils ont affecté l’évolution de la ville et comment ils influencent la culture actuelle.
Parallèlement, pour chacune des époques, une ‘Ligne du Temps’, a été dessinée pour permettre la comparaison entre les principales étapes de l’histoire d’Almeria, de l’Espagne et du monde.
En outre, sur sa terrasse supérieure, se trouve un belvédère d’où l’on peut jouir de vues grandioses sur la Place Vieja, le Port d’Almeria et l’impressionnante Alcazaba de la ville.
Musée de la Guitare ‘‘Antonio de Torres’’
Qu’est-ce qui constitue le Musée de la Guitare?
Le Musée de la Guitare Espagnole ‘Antonio de Torres’ est bien plus qu’un espace muséographique, un centre d’exposition et informatif qui permet aux visiteurs de connaitre de façon agréable et simple, les clés principales d’un des instruments musicaux les plus populaires du monde entier, comme la guitare.
L‘instrument le plus interprété et fabriqué de l’histoire mondiale de la musique nous est présenté par son plus grand précurseur, le luthier Antonio de Torres, considéré le père de guitare contemporaine.
C’est pour cela, qu’entre les objectifs du présent projet du département de Culture de la Mairie d’Almeria, en tant que principale championne, se trouve le projet de faire participer activement les visiteurs au musée et, par extension, à la vie culturelle de la ville d’Almeria.
Le Musée offre aux participants beaucoup plus qu’une simple succession de pièces, c’est un espace culturel surprenant, important, didactique, interactif et attractif, ouvert à tout le public et visiteurs.
Musée d’Art Doña Pakyta
Dans la décennie de 1980, doña Francisca Díaz Torres –populairement connue sous ne nom de Doña Pakyta – décida donner à la Mairie d’Almeria, la demeure qui lui avait appartenu durant de nombreuses années, pour que, après son décès, elle devienne un centre culturel et un espace d’exposition permanent. C’est une maison à esthétique singulièrement septentrionale, construite en 1928 par l’architecte Guillermo Langle sur commande de M. Antonio González Egea, et connue des habitants d’Almeria comme la ‘Maison Basque’.
En mai 2014, la maison, située au bout de la Promenade, vint grossir le patrimoine municipal, et les travaux d’adaptation de son rez-de-chaussée et premier étage furent commencés afin qu’ils exercent leur nouvelle fonction : servir de siège au premier Musée d’Art d’Almeria. Un nouvel équipement culturel auquel, grâce à la somme de synergies entre le Conseil municipal et la Fondation d’Art Ibáñez Cosentino, le visiteur pourra jouir d’un grand panorama sur l’art d’Almeria, depuis la décennie de 1880 jusqu’à celle de 1970.
Yacimiento arqueológico Barrio andalusí
Un poco de historia
En el año 2008 surge un proyecto para la regeneración del Casco Histórico de Almería llamado “Proyecto Urban” dentro del cual se tenían previstas una serie de actuaciones en la adecuación y equipamiento de las Cuevas del antiguo Mesón Gitano (ya derruido en los años 80), así como una serie de obras de regeneración del entorno de la Alcazaba. Entre estas actuaciones estaba la construcción de un nuevo centro vecinal para darle servicios al barrio, junto con la prolongación de la calle Fernández, creando un nuevo vial que conectase la Alcazaba con el barrio de Pescadería y la Chanca.
Pero en el año 2014, los trabajos de arqueología previos a las obras de remodelación sacaron a la luz un gran descubrimiento para la ciudad de Almería. Bajo los restos del antiguo hotel del Mesón Gitano y cubierto por varias toneladas de tierra, se descubrió una serie de casas que tenían buen estado arqueológico, tomándose la decisión de mantener el yacimiento para disfrute de los ciudadanos. Así empezó el proyecto del hoy terminado Yacimiento arqueológico Barrio andalusí.
Exposiciones fijas:
Yacimiento arqueológico barrio medieval del S.XI - XIII
Colección de piezas arqueológicas sobre la vida cotidiana del yacimiento arqueológico y el llamado “tesorillo” 33 monedas de oro de época almorávide propiedad del Ayuntamiento de Almería.
Exposición fotográfica de Carlos de Paz con fotografías realizadas durante la excavación arqueológica del año 2014
Descargar tríptico informativo
Descargar la APP de Realidad Aumentada
Centre d’Art Musée d’Almeria
L’ensemble, qui fut l’ancien Préventorium de l’Enfant Jésus, était constitué par deux bâtiments différents : la demeure- maison individuelle de José Batlles, construite en 1927 et reformée en 1943, et les galeries et dépendances rajoutées en 1944 par le Patronat National Antituberculeux, qui étendirent la demeure jusqu’à la limite de l’Avenue de Ntra. Sra. de Montserrat. Les galeries, ouvertes au jardin, contenaient au rez-de-chaussée, la chambre à coucher des garçons et, en-haut, celle des filles. Ce bâtiment qui fut durant un certain temps une partie du préventorium, était occupé par la direction, l’administration et la clinique de l’ensemble dédié aux soins. Le bâtiment fut fermé en 1966.
De l’ensemble, il ne reste plus que la maison de José Batlles, et elle est encadrée dans la tradition régionaliste, réalisée par Guillermo Langle Rubio. Une annexe lui fut rajouté pour abriter le Centre d’Art Musée d’Almeria, qui dépend du département de la culture de la Mairie d’Almeria, et qui fut inauguré en octobre 1998.
BÂTIMENT ACCESSIBLE AUX PERSONNES HANDICAPÉES
Site archéologique de la Puerta de Almería
L'Enclave archéologique Puerta de Almería, inaugurée en 2006, est un centre qui intègre une partie de la muraille côtière du Xe siècle appartenant au noyau de la Médina et à la période califale et intègre une partie de la porte qui avait ce tronçon de muraille : la Puerta del Puerto. Une petite usine de poisson salé datant de la période romaine est également conservée dans ce centre.
Des panneaux, des audiovisuels, des photographies illustratives et des plans détaillent l'origine de la ville d'Almería (Almariyya), lorsqu'elle était d'abord Almariyyat-Bayana, le quartier maritime de Pechina (Bayyana) et Pechina était la Cora administrative.
À l'angle de la Calle de la Reina et du Parque Nicolás Salmerón se trouve le centre d'interprétation de la Puerta de Almería, qui abrite les vestiges de la muraille califale datant de la fondation d'Almería au Xe siècle, ainsi qu'une usine romaine de poisson salé.
Plus d'informations sur l'Enclave Arqueológico Puerta de Almería ici.
Centre Andalou de la Photographie (C.A.F.)
Le Centre andalou de la photographie, qui appartient au département de la culture du gouvernement régional d'Andalousie, a été créé en 1992 pour être le dépositaire des collections photographiques du projet Imagina et, parallèlement, pour poursuivre le travail de promotion et de diffusion de la photographie au niveau national et international.
Le Centre andalou de la photographie propose une offre institutionnelle permanente pour aborder la photographie dans une perspective interdisciplinaire où le traitement et l'étude de l'image à partir de différentes approches peuvent être accueillis.
En octobre 2007, le nouveau siège du Centre andalou de la photographie a été inauguré dans l'ancien Liceo de Almería, situé dans le centre historique de la ville. Ce bâtiment a été rénové et adapté aux besoins d'un centre photographique du XXIe siècle, qui comprend un grand espace d'exposition de six cents mètres carrés, des salles de cours pour les ateliers, une salle de numérisation, un plateau photographique, une bibliothèque, une salle de projection, des archives, une boutique et des bureaux administratifs.
BÂTIMENT ACCESSIBLE AUX PERSONNES HANDICAPÉES
Découvrez plus d'informations sur le Centre andalou de la photographie.
Les Refuges de la Guerre Civile
Ils sont composés par des galeries souterraines conçues par l’architecte Guillermo Langle Rubio, à 9 m. de profondeur, pour sauver des vies humaines lors des bombardements de la ville durant la Guerre Civile Espagnole. Des 4,5 km conçus par l’architecte, environ 1 km ont été récupérés, et ils coïncident avec l’artère principale : la Promenade d’Almeria.
Ils ont l’attrait des espaces recréés : magasin-entrepôt, refuge Guillermo Langle et la salle d’opérations, avec tous les instruments de l’époque. Les refuges ont été conçus en 1936, mais leur construction n’a commencé qu’en février 1937 et a terminé en 1938.
La construction, réhabilitée par la Mairie d’Almeria, est devenue actuellement un des refuges ouverts au public les plus grands d’Europe.
Histoire des refuges.
Almería: 52 bombardements, 754 bombes
La Guerre Civile Espagnole (1936-1939) marqua profondément l’histoire de tout le pays et en dépit du fait qu’Almeria ne vécut pas directement la guerre (elle fut la dernière ville du gouvernement de la II République), la ville souffrit les effets des attaques aériennes et provenant de la mer : 52 bombardements sur des objectifs militaires, stratégiques et aussi civils.
De tous les bombardements, celui du 31 mai 1937, réalisé par une formation allemande, fut le plus marquant et laissa un bilan de 40 morts, 150 blessés et quelques 200 bâtiments détruits.
C’est dans ce contexte de guerre, que les citoyens d’Almeria décidèrent d’entreprendre la construction de refuges souterrains et de collaborer activement à leur exécution pour se protéger des bombes en cas d’alarme.
Almeria devint un authentique “Guernica”, mais, lamentablement, sans aucun type de reconnaissance historique ou politique postérieure.
Un espace pour la vie
D’octobre 1936 jusqu’au printemps de 1938, l’architecte municipal Guillermo Langle, l’ingénieur de génie civil José Fornieles et l’ingénieur des mines Carlos Fernández dirigèrent la construction des 4,5 kms de galeries souterraines à 9 mètres de profondeur avec 67 accès, pour abriter 34.144 personnes (à l’époque la population d’Almeria était d’environ 50.000 personnes). Le reste d’Almeria se réfugiait dans les refuges naturels des dépôts de Minerai de Fer de la Compagnie Andalouse des Mines et dans les grottes de La Chanca.
Langle pensa à tout. La ventilation se faisait au travers de tubes en ferrociment de 100 millimètres de diamètre situés près des entrées et capables de résister le lancement de grenades à main ; les creux et les saillants disposés pour éviter des avalanches et, en outre, pour servir d’écran en cas d’explosion de grenades ; deux fils de cuivre pour alimenter les ampoules qui éclairaient les refuges ; un dépôt pour aliments, pour accumuler des vivres en cas de besoin ; et même l’installation d’une salle d’opérations pour les blessés.
Après la guerre, les entrées aux refuges furent bloquées par une série de kiosques rationalistes conçus par Guillermo Langle, qui firent alors partie du mobilier urbain de la ville. Aujourd’hui encore, nous pouvons contempler certains d’entre eux sur la Place Urrutia, la Place Conde Ofalia et la Place Virgen del Mar, quoique ce dernier ait été très remodelé.
Les refuges ne furent plus jamais utilisés, mais les galeries ont continué sans vie, traversant, comme une épine dorsale, toute la ville d’Almeria.
MONUMENT ACCESSIBLE AUX PERSONNES HANDICAPÉES
La Maison du Cinéma
Il s’agit d’une ancienne maison-ferme qui rappelle la splendeur du monde du cinéma à Almeria. Elle date de l’an1866 et fut construite à l’extérieur de la ville, puis remodelée et agrandie au XXème siècle. Ses premiers occupants ont été la famille Balmas et ses descendants.
Dans la maison du Cinéma, qui a été réaménagée en respectant sa structure primitive, mention spéciale est faite à l’artiste inoubliable qui y vécut durant un moment bref mas intense : le membre des Beatles, John Lennon, qui, en 1966, tourna à Almeria le long-métrage : Comment j’ai gagné la guerre, et qui s’inspira entre ces murs pour composer une de ses chansons les plus connues : Strawberry Fields Forever.
La restauration du bâtiment, qui est due à l’architecte Ramón de Torres, suit les mêmes patrons que ceux des fermes Góngora ou Fischer : Maison avec mirador, grand jardin avec bassin, tour-pigeonnier… Les jardins de style romantique ont été récupérés, avec leurs arcs et leurs rosiers grimpants, araucarias et palmiers, comme endroits où jouir de l’eau, des odeurs et des couleurs.
SALLE 1. Le visiteur verra le salon de la mansion, la demeure retrouvera la splendeur de ses meilleurs jours, la décoration du sol, la frise en bois des parois, son air de manoir noble qui nous parle de l’intention originelle avec laquelle ce salon fut décoré, un espace où nous rencontrons le patriarche de la maison que nous reçoit devant une cheminée majestueuse, un des emblèmes de la maison, également connue sous le nom de Maison de la tour, Maison Balmas, Cortijo Romero ou propriété Santa Isabel.
SALLE 2. Une fois entré dans l’espace réservé aux expositions et au musée, le visiteur se retrouvera face à l’impressionnant hologramme qui représente tous les personnages qui ont vécu dans la maison. Dans une ambiance théâtrale, il assistera à une combinaison de sons, éléments scénographiques, personnages clé dans l’histoire de la maison, qui renforcent la présence de son architecture, de ses divers habitants et du contexte socio-historique de l’époque.
SALLE 3. (35 mm) Zone d’exposition dédiée au passé cinématographique de la province. Elle est divisée en 4 zones indépendantes :
- Zone avec les panneaux expliquant le fonctionnement du tournage à travers ses composants les plus importants : script, interprètes, cascadeurs, extras, réalisateurs…Il y a une thématique scénographique avec des dispositifs audiovisuels et des personnages caractérisés.
- Salle 3D. Projection d’un film en 3D où des tournages célèbres ont eu lieu, ainsi que des localisations, tant dans la ville que dans la province.
- On tourne. Dès l’entrée, le visiteur s’implique dans le tournage d’un film, et sera l’acteur principal de plusieurs scènes mémorables avec de grands personnages de l’histoire du Cinéma.
- Scènes en chromatographie. Galerie de scènes des films les plus importants tournés à Almeria. Le visiteur se voit sur une scène réelle avec ses acteurs principaux.
SALLE 4. (Années 60 et 70) Dans cette zone, le visiteur peut avoir une vision panoramique des personnages qui ont vécu dans la maison, qui fut pour eux une source d’inspiration ou où ils passèrent des périodes plus ou moins longues. Dans le salon principal, qui possède un merveilleux mirador, chacun des personnages du cinéma célèbre une fête singulière et anachronique : nous voyons des personnages de différents films ainsi que divers personnages et artistes, entre lesquels se trouvent David Lean, Yul Brinner ou John Lennon. Le salon sera un endroit magique. Jouissez-en et ensuite faites-en le tour et observez depuis le balcon les beaux jardins de la maison.
SALLE 5. (John Lennon) Cette salle évoque la figure de John Lennon dans ce qui fut, à l’origine, sa chambre, quand il vivait dans la maison en l’an 1966, durant la réalisation du film “Comment j’ai gagné la guerre”, et elle nous permet de nous rapprocher sentimentalement à ce musicien universel.
Un voyage dans le temps où nous voyons son lit (totalement fonctionnel et moderne du style de Lennon) et sa salle de bain où créa, comme ex-Beatle, la chanson “Strawberry Fields Forever”. Dans la salle, le visiteur pourra visualiser les personnes, objets et lieux qui ont été signifiants, à l’époque, pour le compositeur, et spécialement sa relation avec Almeria.
Maison du poète José Ángel Valente
José Ángel Valente fut poète, narrateur, essayiste et un des intellectuels espagnols les plus renommés durant la première moitié du XXème siècle. Il vécut dans de grandes villes comme Madrid, Paris, Oxford ou Genève, et pourtant, il finit par choisir Almeria comme résidence durant ses dernières quinze années de vie. Il resentit ce qu’il appela “l’appel ardent de la lumière”.
Cet espace –le coin du poète– configura à partir de ce moment une présence dans ses œuvres qui représente l’influence d’une ville du sud et de sa lumière sur sa poésie. C’est ici que Valente trouve cette maison ou, selon ses dires, la maison l’a trouvé : “Qui a choisi qui ? voilà la question : Ai-je choisi la maison ou est-ce la maison qui est venue me visiter ?” Depuis le début, il participa activement à la vie de la ville et s’attacha à de nombreux projets à caractère culturel, artistique et social ; mais il ne limita pas cette activité seulement à la ville et y engloba d’autres zones de la géographie d’Almeria, comme le démontre sa défense du Parc Naturel Cabo de Gata-Níjar – en participant à son Patronat– ou sa collaboration avec des photographes comme Jeanne Chevalier ou Manuel Falces.
La Maison du Poète, a travers ses différents espaces et zones thématiques, trace le parcours de la vie et poésie de José Ángel Valente, et en souligne les aspects les plus importantes de l’une et l’autre, pour essayer de nous rapprocher et faire comprendre l’importance de sa figure dans le panorama de la littérature espagnole contemporaine, et d’établir l’influence mutuelle qu’Almeria et Valente exercèrent l’un sur l’autre, et la relation du poète avec les autres arts. Une confluence qu’il défendit toujours de façon intense.